Le lexique du design graphique, épisode 2

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Le lexique du design graphique, épisode 2

31 août 2018

Alors qu’on vous demandait si vous étiez au point avec ces 10 mots de vocabulaire du design graphique, on revient en force avec un deuxième volet un peu plus complexe. On espère que vous connaissez ces 9 nouveaux termes, sinon on vous fait une interro surprise.

Prêt(e) ? Go !

Baseline

« Venez comme vous êtes » ça vous dit quelque chose ? C’est tout simplement la baseline de McDonald’s. C’est cette phrase, simple, facile à retenir et surtout évocatrice de l’esprit de la marque que l’on appelle baseline. Si elle paraît évidente, c’est néanmoins un atout marketing primordial, et elle se doit d’être bien réfléchie et pensée pour les cibles d’une entreprise, tout en étant en adéquation avec ses produits ou services. A noter que la baseline se transforme en slogan lorsqu’elle est utilisée de façon plus contextuelle, comme pour une campagne publicitaire par exemple (J’optimissme de Carrefour).

CMJN

On parle de CMJN pour le cyan, le magenta, le jaune et le noir. A elles quatre, ces couleurs composent donc le mode CMJN, qui est tout simplement un mode colorimétrique utilisé sur des logiciels d’infographie. Il permet de reproduire de nombreuses couleurs, et donc de jouer sur des variations de tons pour permettre de créer des visuels de qualité.

Pantone

L’éventail Pantone est probablement sur le bureau de tous les designers et les graphistes qui exercent en France comme à l’étranger. En effet, cette marque, désormais devenue la référence en termes de nuanciers de couleurs, propose pas moins de 1 000 variations de couleurs différentes ! Le tout est méticuleusement organisé pour que chaque utilisateur puisse facilement se retrouver parmi ces indénombrables références.

Layout

Dans le milieu de la communication et du graphisme, les anglicismes sont fréquents, alors mieux vaut vous y habituer tout de suite. Le layout constitue le processus de création de mise en page d’un document. Autrement dit, il s’agit de choisir la disposition des éléments graphiques sur une production visuelle. Par exemple, si vous éditez un journal web, on va parler de layout lorsqu’on voudra savoir où positionner le titre et définir son nombre de caractères, dans quelle typographie l’écrire, et comment l’agencer esthétiquement avec le reste de la page, etc.

Lorem Ipsum

Le lorem ipsum c’est le chant du graphiste ! Il est utilisé dans 99,99% des créations visuelles lorsqu’il faut remplir un bloc de texte, mais qu’on en est encore à une version brouillon. Il permet ainsi de mieux calibrer les contenus (nombre de caractères à ne pas dépasser notamment) afin de créer quelque chose d’harmonieux et percutant. Par exemple, il peut permettre au graphiste d’indiquer le nombre de mots à ne pas dépasser au concepteur rédacteur pour une publicité.

Flat design

Le flat design, c’est un style graphique, basé sur le minimalisme. On parle souvent de « less is more ». C’est-à-dire, jouer sur le côté épuré du design pour proposer quelque chose de simple, esthétique et efficace. Comme son nom l’indique, le fond du graphisme est « plat ». L’aspect webdesign va donc surtout mettre en valeur des couleurs pour styliser un site par exemple, mais va l’exempter de tout élément superflu afin de lisser au maximum le design final.

Responsive design

A ne pas confondre avec le flat design ! D’autant plus que le responsive design n’est pas un style graphique, mais une contrainte technique. Il s’agit tout simplement d’adapter un site web à l’ensemble des appareils sur lesquels on peut s’y connecter : PC, tablette, téléphone portable, etc. Le responsive design est devenu inévitable, notamment à l’heure du mobile first ! Il va donc permettre aux internautes de naviguer facilement sur un site à partir de leur téléphone, tout en favorisant le référencement naturel. In-dis-pen-sable !

Image vectorielle et image matricielle

Alors que l’une est extensible à l’infini, sans déperdition de qualité, l’autre est composée de pixels et ne supporte pas qu’on l’agrandisse. Savez-vous quelle caractéristique attribuer à quel type d’image ?

  • L’image vectorielle, en .ai ou .eps, est faite de formules mathématiques et n’est donc pas soumise à la distorsion de qualité à laquelle peuvent l’être les pixels.
  • Quant à l’image matricielle, vous l’aurez compris, elle est composée de pixels et se doit d’être utilisée dans les dimensions dans lesquelles on l’a créée. Ces extensions sont plus communes : .jpg, .png, .gif.

Être charrette

Si vous ne connaissez pas l’expression « être charrette », ça ne saurait tarder ! En effet, que vous soyez en stage, en alternance ou en CDI en agence, et même à l’école, vous allez entendre au moins une fois « on est charrette ! ». Et à ce moment, c’est le branle-bas de combat, parce que la deadline approche dangereusement et vous n’êtes pas prêts. Alors faites le plein de café, et au boulot ! Vous voulez suivre une formation à distance dans le design graphique ?